Après le choc qu’ont subi mon cœur et mes émotions après Bit.Trip.BEAT, j’ai été agréablement surpris de voir que la suite était déjà sortie depuis un bout de temps. En automne 2009. Eh ben j’ai acheté.
Bit.Trip.CORE est un jeu de rythme, basé lui aussi sur un univers bien 8-bit/spatial et une superbe musique électro/bit. C’est le deuxième jeu développé par Gaijin Games sur WiiWare, pour l’instant il n’a pas été transporté sur d’autres supports.
Mais là où BEAT reprend le gameplay d’un Pong musical, CORE n’utilise pas du tout l’accéléromètre ou toute autre fonctionnalité de la WiiMote. Le principe change radicalement.
Please hold your controller horizontally
Comme Bit.Trip.BEAT, le jeu est une série de trois mondes divisés en une dizaine de niveaux. Là aussi, une musique est propre à chaque monde, et chaque niveau traversé rajoute un petit plus aux sons de base pour former une mélodie complète.
Alors, que je vous explique. Une croix est figée au centre de l’écran ; c’est le CŒUR. Les pixels géants, gros carrés colorés nommés beats apparaissent sur les côtés et traversent l’écran. Le but est de chopper les beats en appuyant sur les touches directionnelles au moment où ils sont à portée de la croix. Par exemple, au moment où le beat est en dessous de la croix, il faut appuyer sur bas et le détruire en appuyant sur 2. Au bon moment.
Au bon moment, j’ai dit.
Eh oui, c’est ici la plus grosse différence avec son prédécesseur. CORE est un véritable jeu de rythme, où on doit appuyer sur la bonne touche au bon moment. Evidemment, plus on touche de beats, plus on gagne de points, et le fait de gagner des points permet de vivre le niveau à travers différents modes : le mode MEGA permet de rajouter des basses pas négligeables, et le mode SUPER, en plus de rapporter des points supplémentaires à chaque seconde, offre l’instrument final à la musique.
Parce que oui, la musique est encore bien présente dans cet opus, je dirais même que ça rend encore mieux que dans BEAT. Pour moi, la musique du monde 3 de CORE est la plus puissante de toute la série. Même les premiers mondes sont intéressants, et la musique est d’autant plus captivante qu’on est obligés de se caler dessus pour marquer le plus de points. Tout ça encore pour voir ses points dans le tableau des meilleurs scores. Mais c’est pas gagné, les gars.
Eh ouais, cette fois-ci, les beats ont vraiment des trajectoires différentes : certaines sont linéaires, d’autres suivent un parcours en rotation, certains s’arrêtent en plein milieu, d’autres encore se divisent en pixels plus petits qu’il faut choper. Alors, c’est agréable de se faire surprendre à chaque nouveau type d’obstacle, mais ça oblige une connaissance de chaque niveau pour pouvoir tout faire en perfect. Personnellement, j’ai pu arriver jusqu’au niveau 6 du monde 2 en perfect, jusqu’à une série de beats que j’ai toujours pas compris comment prendre sans en perdre un seul.
En fin de monde, un boss vous attend, prêt à vous faire perdre impitoyablement. L’originalité des boss est toujours de la partie, puisqu’on retrouve des clins d'œil à un jeu old-school à chaque boss. J’ai désespérément tenté de retrouver le nom du jeu en référence au 2ème boss, sans succès. Mais c’est un vieux jeu des années 80 que j’avais pu tester sur borne d’arcade…
L’histoire continue
Conformément à la trame scénaristique de la série, CORE continue l’histoire là où BEAT l’avait laissée : après la création du monde, notre personnage rencontre ses semblables, l’humanité, avec qui il va évoluer et construire. Les arrière-plans de ce jeu, bien qu’abstraits dans les deux premiers mondes, sont censés rappeler l’évolution. En fait, c’est surtout clair au monde 3, avec l’apparition des mécanismes et rouages dignes d’une horloge.
Le tout reste très coloré, on reste forcément sur les couleurs flashy pour ne pas dépayser. Ca tombe bien, on aime ça !
Ouais, et on a un mode multi aussi ?
Ben voilà le problème. Lorsqu’on synchronise une deuxième WiiMote, le deuxième joueur peut aider le premier. Mais comment ? Eh bien, c’est très simple : les deux joueurs ont exactement les mêmes contrôles. Pas de distinction, de couleur, d’autre cœur, rien . Le J2 est juste là, en roue de secours pour chopper un beat que le J1 n’aurait pas vu. Alors, ça peut être sympa pour des enfants de 8 ans qui se partagent les commandes, mais sinon moi j’ai pas vu l’intérêt de ce mode multi. C’est dommage, BEAT était super bien fait de ce côté-là.
Conclusion.
- Bonne suite de Bit.Trip.BEAT, qui change radicalement de gameplay.
- Vrai jeu de rythme.
- Musique encore plus agréable, un peu moins chiptune mais plus travaillée.
- Addictif.
- Jeu multi-joueurs déplorable.
- Un peu de rage lorsqu’on est surpris. « MAIS PUTAIN, ILS VEULENT VRAIMENT ME FAIRE PERDRE CES ENCULÉS. »
Bit.Trip.CORE est pour l’instant mon épisode préféré de la série, à essayer absolument si vous avez aimé BEAT, et à tester pour l’univers et la musique.
Bit.Trip.CORE est un jeu de rythme, basé lui aussi sur un univers bien 8-bit/spatial et une superbe musique électro/bit. C’est le deuxième jeu développé par Gaijin Games sur WiiWare, pour l’instant il n’a pas été transporté sur d’autres supports.
Mais là où BEAT reprend le gameplay d’un Pong musical, CORE n’utilise pas du tout l’accéléromètre ou toute autre fonctionnalité de la WiiMote. Le principe change radicalement.
Please hold your controller horizontally
Comme Bit.Trip.BEAT, le jeu est une série de trois mondes divisés en une dizaine de niveaux. Là aussi, une musique est propre à chaque monde, et chaque niveau traversé rajoute un petit plus aux sons de base pour former une mélodie complète.
Alors, que je vous explique. Une croix est figée au centre de l’écran ; c’est le CŒUR. Les pixels géants, gros carrés colorés nommés beats apparaissent sur les côtés et traversent l’écran. Le but est de chopper les beats en appuyant sur les touches directionnelles au moment où ils sont à portée de la croix. Par exemple, au moment où le beat est en dessous de la croix, il faut appuyer sur bas et le détruire en appuyant sur 2. Au bon moment.
Au bon moment, j’ai dit.
Eh oui, c’est ici la plus grosse différence avec son prédécesseur. CORE est un véritable jeu de rythme, où on doit appuyer sur la bonne touche au bon moment. Evidemment, plus on touche de beats, plus on gagne de points, et le fait de gagner des points permet de vivre le niveau à travers différents modes : le mode MEGA permet de rajouter des basses pas négligeables, et le mode SUPER, en plus de rapporter des points supplémentaires à chaque seconde, offre l’instrument final à la musique.
Parce que oui, la musique est encore bien présente dans cet opus, je dirais même que ça rend encore mieux que dans BEAT. Pour moi, la musique du monde 3 de CORE est la plus puissante de toute la série. Même les premiers mondes sont intéressants, et la musique est d’autant plus captivante qu’on est obligés de se caler dessus pour marquer le plus de points. Tout ça encore pour voir ses points dans le tableau des meilleurs scores. Mais c’est pas gagné, les gars.
Eh ouais, cette fois-ci, les beats ont vraiment des trajectoires différentes : certaines sont linéaires, d’autres suivent un parcours en rotation, certains s’arrêtent en plein milieu, d’autres encore se divisent en pixels plus petits qu’il faut choper. Alors, c’est agréable de se faire surprendre à chaque nouveau type d’obstacle, mais ça oblige une connaissance de chaque niveau pour pouvoir tout faire en perfect. Personnellement, j’ai pu arriver jusqu’au niveau 6 du monde 2 en perfect, jusqu’à une série de beats que j’ai toujours pas compris comment prendre sans en perdre un seul.
En fin de monde, un boss vous attend, prêt à vous faire perdre impitoyablement. L’originalité des boss est toujours de la partie, puisqu’on retrouve des clins d'œil à un jeu old-school à chaque boss. J’ai désespérément tenté de retrouver le nom du jeu en référence au 2ème boss, sans succès. Mais c’est un vieux jeu des années 80 que j’avais pu tester sur borne d’arcade…
L’histoire continue
Conformément à la trame scénaristique de la série, CORE continue l’histoire là où BEAT l’avait laissée : après la création du monde, notre personnage rencontre ses semblables, l’humanité, avec qui il va évoluer et construire. Les arrière-plans de ce jeu, bien qu’abstraits dans les deux premiers mondes, sont censés rappeler l’évolution. En fait, c’est surtout clair au monde 3, avec l’apparition des mécanismes et rouages dignes d’une horloge.
Le tout reste très coloré, on reste forcément sur les couleurs flashy pour ne pas dépayser. Ca tombe bien, on aime ça !
Ouais, et on a un mode multi aussi ?
Ben voilà le problème. Lorsqu’on synchronise une deuxième WiiMote, le deuxième joueur peut aider le premier. Mais comment ? Eh bien, c’est très simple : les deux joueurs ont exactement les mêmes contrôles. Pas de distinction, de couleur, d’autre cœur, rien . Le J2 est juste là, en roue de secours pour chopper un beat que le J1 n’aurait pas vu. Alors, ça peut être sympa pour des enfants de 8 ans qui se partagent les commandes, mais sinon moi j’ai pas vu l’intérêt de ce mode multi. C’est dommage, BEAT était super bien fait de ce côté-là.
Conclusion.
- Bonne suite de Bit.Trip.BEAT, qui change radicalement de gameplay.
- Vrai jeu de rythme.
- Musique encore plus agréable, un peu moins chiptune mais plus travaillée.
- Addictif.
- Jeu multi-joueurs déplorable.
- Un peu de rage lorsqu’on est surpris. « MAIS PUTAIN, ILS VEULENT VRAIMENT ME FAIRE PERDRE CES ENCULÉS. »
Bit.Trip.CORE est pour l’instant mon épisode préféré de la série, à essayer absolument si vous avez aimé BEAT, et à tester pour l’univers et la musique.