Pour commencer, petit rappel des faits. F-Zero est une série ayant vu le jour sur Super Nintendo en 1990 au Japon (1992 chez nous). Le jeu consiste en une série de courses de vaisseaux futuristes, lévitant au-dessus du sol et pouvant atteindre des vitesses ahurissantes. A l’époque déjà, le jeu crée une impression de profondeur en utilisant avec habileté le mode 7 de la console. C’est quelques années plus tard, en 1998 précisément, alors que la Nintendo 64 n’en est encore qu’à ses débuts, que sort F-Zero X, premier volet en 3D de la série.
Le concept n’a quasiment pas changé dans le fond depuis l’épisode Super Nintendo, mais de nombreuses améliorations, sur de nombreux points, ont fait leur apparition. La première chose qui frappe lorsque l’on parcourt les divers menus du jeu, c’est la grande diversité de modes disponibles. Le cœur du mode solo, le championnat, consiste en une série de 6 courses de 3 tours chacune. Trois coupes sont disponibles dès le début du jeu (Jack, Queen et King, la difficulté des tracés augmentant de l’une à l’autre), une se débloque au fur et à mesure de vos résultats (Joker), enfin une dernière coupe très spéciale dont je reparlerai plus en détails par la suite se débloque lorsque vous avez remporté ces 4 coupes dans les 3 modes de difficulté du jeu (Novice, Standard et Expert).
A ce mode championnat s’ajoutent un mode Time Attack, qui permet notamment la sauvegarde de fantômes afin de vous améliorer toujours plus ; un mode Entraînement qui n’a finalement de différence avec le Time Attack que la présence des autres concurrents (cela a au moins le mérite de vous mettre dans des conditions de championnat) ; l’inévitable mode Multijoueurs ; enfin un mode Death Race sur lequel je reviendrai plus tard.
Le concept n’a quasiment pas changé dans le fond depuis l’épisode Super Nintendo, mais de nombreuses améliorations, sur de nombreux points, ont fait leur apparition. La première chose qui frappe lorsque l’on parcourt les divers menus du jeu, c’est la grande diversité de modes disponibles. Le cœur du mode solo, le championnat, consiste en une série de 6 courses de 3 tours chacune. Trois coupes sont disponibles dès le début du jeu (Jack, Queen et King, la difficulté des tracés augmentant de l’une à l’autre), une se débloque au fur et à mesure de vos résultats (Joker), enfin une dernière coupe très spéciale dont je reparlerai plus en détails par la suite se débloque lorsque vous avez remporté ces 4 coupes dans les 3 modes de difficulté du jeu (Novice, Standard et Expert).
A ce mode championnat s’ajoutent un mode Time Attack, qui permet notamment la sauvegarde de fantômes afin de vous améliorer toujours plus ; un mode Entraînement qui n’a finalement de différence avec le Time Attack que la présence des autres concurrents (cela a au moins le mérite de vous mettre dans des conditions de championnat) ; l’inévitable mode Multijoueurs ; enfin un mode Death Race sur lequel je reviendrai plus tard.
Passons maintenant aux courses proprement dites. Vous vous en doutez, elles sont à l’image du jeu, c’est-à-dire assez... originales ! La première chose qui surprend est le nombre de participants : en effet ce ne sont pas 28, ni 29, mais bien 30 participants (quel effet de suspens, me direz-vous !) qui vont se disputer la ligne d’arrivée. Ca va donc se bousculer sévèrement dans les virages. Et justement, cette phrase n’est pas à prendre au figuré car il va véritablement falloir vous battre pour arriver à vos fins. En effet, votre vaisseau possède une barre d’énergie, qui se vide au fur et à mesure de vos contacts avec le décor ou d’autres participants. Fort heureusement, on trouve dans chaque course, en règle générale en fin de tour, une zone rose dans laquelle votre machine récupère son énergie. Attention toutefois à ne pas trop se reposer dessus, car dans certaines courses, cette zone sera extrêmement courte et étroite, ne permettant à votre bolide qu’une régénération partielle. De plus, une autre donnée importante des courses est la possibilité d’utiliser un turbo à partir du deuxième tour. Evidemment, ce gain momentané de vitesse n’est pas gratuit et puisera dans votre réserve d’énergie (plus ou moins selon le vaisseau que vous aurez choisi), ce qui incite à l’utiliser avec parcimonie.
Je parlais de « violence » tout à l’heure, et elle vous sera dans certains cas très utile. En effet, lorsque votre réserve d’énergie est complètement vidée, votre machine explose, et vous devez recommencer la course, en ayant au passage perdu une vie (évidemment, plus de vies au cours d’un championnat = game over). Mais le point positif de tout cela, c’est que cela vaut aussi pour vos adversaires. Et le jeu inclut une fonction essentielle, celle d’attaquer les vaisseaux concurrents. Pour cela, deux méthodes s’offrent à vous : soit vous les chargez, d’un coup net et précis (très pratique notamment pour attaquer sur le côté), soit votre machine effectue une attaque en tournant sur elle-même (très pratique quant à elle lorsqu’il y a beaucoup de monde autour). L’avantage de faire ça ? Il y en a plusieurs ! Le petit sacripant est loin devant vous dans le classement général ? Mettez-le hors jeu, lui n’a pas la possibilité de recommencer la course (et puis quoi encore ?), son score sera de zéro pour cette course, ce qui vous autorisera une remontée fulgurante pour peu que vous arriviez bien placé – car oui, on reste tout de même dans un jeu de course. Mais ce n’est pas tout : détruire un adversaire vous redonne un peu d’énergie, ce qui peut s’avérer très pratique dans certains cas, mais aussi très dangereux, car en cas d’attaque ratée, vous risquez de finir dans le mur (quand il y en a !) et d’aggraver encore plus votre situation. Notez également qu’une petite étoile apparaît à l’écran lorsque vous éliminez un adversaire, que 5 étoiles obtenues dans une même course vous rapportent une vie, et que ces étoiles sont comptabilisées à la fin du championnat (mais malheureusement pas sauvegardées), ce qui vous permettra de vous situer entre pilote réglo et gros bourrin (si vous voulez vous évaluer, le record de votre serviteur est de 73 tués dans un championnat).
Mine de rien, ce petit détail illustre assez bien l’une des grandes qualités de ce jeu : sa grande variété (ne vous inquiétez pas, je parlerai des caractéristiques techniques après !). F-Zero X est typiquement le genre de jeu qui vous tiendra en haleine jusqu’à ce que vous l’ayez retourné dans tous les sens. Tout d’abord, je l’ai dit tout à l’heure, les courses se déroulent à 30, et tous ces participants sont jouables, et correspondent à un personnage et une machine différentes tant au niveau du look qu’au niveau des caractéristiques (bien évidemment, tous ne sont pas disponibles dès le début du jeu, mais se débloquent petit à petit). On dénombre 3 caractéristiques sur chaque vaisseau, allant de A à E : « Body » qui correspond à la solidité et la résistance aux coups de votre carrosserie ; « Boost », qui détermine la quantité d’énergie que vous allez brûler en actionnant le turbo ; et enfin « Grip » qui correspond à la tenue de route de votre véhicule, c’est-à-dire sa capacité à partir en savonnette ou non lors des virages. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec les 30 profils disponibles à la fin du jeu, vous aurez de quoi trouver votre bonheur. On regrette toutefois quelque peu le fait que certains bolides soient bien plus équilibrés que d’autres et offrent donc de meilleures chances de réussites, parfois au détriment du style du pilote.
La variété du titre s’illustre également du côté des circuits. Avec les quatre coupes de 6 pistes chacune, c’est sur 24 courses aux styles très différents que vous allez devoir composer. Ces pistes sont pour la plupart d’une grande richesse et aucune ne ressemble à une autre : cela va des circuits plats, assez simples, aux tuyaux, en passant par des cylindres, des half-pipes (les pires !) ou encore des pistes enchaînant des sauts vertigineux. L’une des courses à mon sens la plus fun consiste en un tracé extrêmement étroit, où à peine deux vaisseaux peuvent passer de front. Bosses sur la carrosserie garanties ! Mais la vraie bonne surprise apparaît lorsque vous avez assez avancé dans le jeu : l’apparition d’une nouvelle catégorie de coupe, intitulée X. Cette coupe consiste en 6 pistes générées de manière totalement aléatoire, et se renouvelant sans cesse au cours du jeu, pour des tracés à chaque fois différents ! Le plaisir de jeu est donc rafraîchi à chaque session et permet de ne jamais s’ennuyer même après des heures de jeu.
Avant de passer aux aspects plus concrets, plus matériels du jeu (car je sais que vous n’attendez que ça !), quelques mots sur le mode de jeu dont je n’ai pas encore parlé, le fameux Death Race. Maintenant que je vous ai parlé plus en profondeur des mécaniques de jeu, vous devez vous douter de ce dont il s’agit… Ce mode consiste en effet à abattre le plus rapidement possible (le meilleur chrono est enregistré) les 29 autres concurrents, sur un circuit linéaire en boucle. Extrêmement fun, cette sorte de mini-jeu permet de déverser toute la rage que vous avez pu accumuler dans une partie en grand prix, et d’avoir le plaisir de voir les vaisseaux ennemis exploser sur votre passage, ainsi que celui encore plus sadique de revenir éclater leurs débris !
Bien, maintenant que l’on a fait le tour du jeu, il est temps de parler un peu de sa plastique et autres caractéristiques plus techniques. Car oui, c’est bien beau d’avoir un jeu de course complet et fun, il est bien gentil le Drake, mais est-il agréable à jouer, au moins ? En ce qui concerne la maniabilité, aucun souci à vous faire, comme la plupart des jeux Nintendo, elle est vraiment soignée et votre bolide vous répondra au doigt et à l’œil après quelques minutes d’entraînement. Les musiques, quant à elle, collent bien à l’ambiance générale du jeu, quelque part entre rock et punk. Tous les morceaux sont vraiment très entraînants et rythment de façon magistrale les courses effrénées. Là où le jeu pèche un peu (enfin un défaut !), c’est au niveau des graphismes. En effet, l’excellente animation de la vitesse des courses s’est faite un détriment de la qualité visuelle. Non pas que les vaisseaux soient mal modélisés, ils sont même d’ailleurs assez corrects, mais c’est plutôt sur les décors que le bât blesse. En effet, la qualité des textures des pistes n’est pas géniale, et les décors de fond sont franchement risibles, en plus d’être quasiment tout le temps les mêmes. Cela dit, ce n’est qu’un défaut en demi-teinte, car il faut bien avouer que lors des courses, on a rarement l’occasion d’admirer le décor tellement cela va vite !
En résumé et pour terminer, je dirai que F-Zero X est avant tout un excellent jeu de course, qui offre des sensations vraiment uniques, que ce soit en solo ou en multi. La multitude de petits détails, tels que l’apparition à la fin du jeu d’un quatrième niveau de difficulté (horrible, je n’ai jamais réussi à finir premier à la plus simple course !), le fait de pouvoir changer la couleur de son vaisseau et de l’admirer sous toutes ses coutures, la possibilité, lorsque l’on meurt en multi, d’infliger des malus aux autres joueurs via une sorte de machine à sous, contribuent à la grande diversité du jeu et à multiplier le nombre d’heures passées dessus. Mention honorable également pour l’OST, vraiment dynamique. Alors oui, je le crie haut et fort, F-Zero X est un must de la N64, un must du jeu de course, un must du jeu vidéo !