PlayStation 3   Eternal Sonata   RPG   2008  PAR Reven Niaga 



Je vais vous mettre ici un des premiers tests que j'ai écrit. Donc c'est un peu vieux ^^. J'vais un peu modifier pour mettre ça à l'ordre du jour, mais j'ai un peu la flemme de tout refaire.

Je vais vous présenter maintenant Eternal Sonata !



Tout d'abord une exclusivité sur Xbox 360, le jeu a finalement été porté sur la PS3 avec pleins de petits bonus qui font que le jeu devient plutôt une exclu PS3 à mon avis (et c'est là qu'on regrette qu'on ait pas encore de PS3), comme des nouveaux donjons et de nouvelles quêtes, des nouveaux personnages jouables, plus d'explications au niveau du scénario (ce qui n'est réellement pas un mal), bref, rien que ça !
À mon avis, nous avons ici un des plus beaux jeux sortis pour la Xbox360 (pour la PS3 je ne m'avance pas, je connais que moyennement la console), et, quelque chose de très rare, un jeu assez profond. Vous pourriez presque le comparer à une œuvre littéraire (je dis bien "presque") et avouons-le, c'est rare qu'un jeu vidéo aille autant en profondeur. Ca ne touche pas la perfection de Lost Odyssey, mais c'est pas grave, le jeu reste très beau.


Il s'agit évidemment d'un RPG, j'aime bien les RPG, alors pourquoi se priver de faire les tests des meilleurs ?


Des jolis décors vous attendent dans ce jeu


Parlons un peu de l'histoire.
Les créateurs du jeu se sont permis d'utiliser notre très cher compositeur français "Chopin". Oui, oui, vous jouez avec Chopin dans le jeu ! Plus précisément, Chopin est cloué au lit, malade... Vous connaissez la fin du pauvre musicien, non ? Et vous le suivez dans les derniers instants de sa vie où il évolue dans un monde onirique, dans son "rêve". Un monde magique, un monde très joli, mais malheureusement un peu en danger. Vous partez donc sauver ce rêve, même si au début, vous n'y comptez pas du tout.
Vous débutez le jeu en incarnant Polka, une jeune fille qui sait utiliser de la magie. Mais attention, savoir utiliser de la magie n'est pas une bonne chose dans le monde onirique de Chopin : En effet, la magie est une maladie. Ceux qui savent l'utiliser sont destinés à mourir dans pas longtemps ! J'ai trouvé cela très sympathique comme idée, et ça change un peu de l'ordinaire.
Polka rencontrera peu après Chopin, et d'autres compagnons pour la route. Une quête sympathique, belle et profonde vous attend ! Il serait dommage de la laisser passer non ?
Je reste par contre d'avis que Chopin se retourne dans sa tombe en voyant ce qu'ils ont fait de lui dans le jeu. Pas sûre qu'il apprécie le côté japonais de la chose.



A gauche un portrait de Chopin, à droite la version d'Eternal Sonata. Quelque part, ça choque, non ? Le tout est kawaiisé, autant dans l'apparence que dans les actes et les paroles.


Parlons un peu du gameplay.
Très sympathique ! Pour bouger dans le décors, c'est très basique : Vous bougez ! Oui c'est tout. Comme dans tous les nouveaux jeux, les décors sont très statiques, un chemin est clairement tracé et vous n'avez qu'à le suivre, c'est presque impossible de louper le petit chemin secret où il fallait aller à travers ce buisson-là où autre. Moi qui aime fouiller partout, je suis à chaque dois désolée quand je vois un décors si statique (et c'est malheureusement trop récurent dans les nouveaux jeux). Mais les décors restent détaillés est très jolis.
Cependant, Eternal Sonata, comme Star Ocean IV, possède le même mystère irrésolu par moi-même à l'heure qu'il est : La "sauvegarde" dans le menu qui ne sert à rien vu qu'on ne peut sauvegarder que sur un point de sauvegarde figurant dans le jeu lui-même ou juste à côté. Cela rend cette option dans le menu très superflue, alors pourquoi est-elle là ? Mystère... Peut-être pour nous faire enrager : J'ai envie de sauvegarder... ah mais zut, je ne peux pas ! Grrr !



V'là à quoi ressemblent les combats


Les combats sont très bien faits. Il s'agit d'un mélange réussi entre du tour par tour et du temps réel.
Expliquons un peu le système de combat d'Eternal Sonata :
Déjà vous avez du "Tactical Time", quelques secondes à votre disposition pour réfléchir à comment attaquer. Ce temps-là écoulé, une autre jauge se met à descendre : Vous avez 5 secondes pour faire votre tour, attaquer, prendre un objet ou autre. Si vous frappez un ennemi, la jauge augmente un peu, vous laisse ainsi un peu plus de temps à poutrer celui en face de vous.
Vous possédez des capacités spéciales, comme des attaques plus puissantes, des sorts de soin et autre. Elles se divisent en deux catégories : Lumière et Ombre. La particularité du système de combat d'Eternal Sonata est que votre attaque spéciale change selon le fait que vous vous trouviez dans une zone de lumière ou une zone d'ombre sur le terrain de combat. Il est donc nécessaire de bien réfléchir à où poser vos personnages ou quelle attaque lui choisir (vous en gagnez évidemment de plus en plus tout du long du jeu).
Une autre particularité - apparemment déjà présente dans Baten Kaitos, mais j'ai très peu joué au jeu - est le "Party Level". Qu'est-ce que c'est ? À coté des levels individuels, le groupe monte aussi de niveau. Ca se constitue surtout en ajoutant des trucs sympathiques au système de combat tout en le rendant plus difficile. Je m'explique. Plus vous avancez dans les Party Levels (6 en tout ), plus votre Tactical Time sera réduit jusqu'à 0 seconde. Donc vous n'avez plus moyen de réfléchir avant d'attaquer, c'est tout de suite ou jamais. La jauge de temps diminue aussi, vous laissant moins de temps pour attaquer vos ennemis. Mais en revanche, vous gagnez des choses très sympathiques comme par exemple les Echos. Plus vous accumulez des Echos, plus votre attaque spéciale sera forte. Ou encore la contre-attaque. Bref, je peux vous garantir qu'au niveau 6, vous n'avez plus le temps de vous ennuyer ! Les combats sont très dynamiques, très prenants et durs. Tout ce qu'on aime quoi ! (mais encore faut-il arriver jusque-là)
Le jeu possède également des nombreux personnages jouables, une dizaine je pense bien, donc il y en a pour tous les goût : Polka qui se bat avec son ombrelle et balance des coups de soin, Chopin qui a son bâton de chef d'orchestre, le gros bourrin, le petit rapide et agile, l'archère qui fait des headshots de loin. Bref, vous allez trouver votre bonheur parmi tous les personnages que vous allez récolter au fur et à mesure.



Headshot !


Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre sur le jeu ?
J'adore les graphismes ! Ils sont très colorés, très beaux, et nous font réellement rêver. Ils ont réussi à rendre un monde onirique, et c'est beau, mais vraiment beau. Je ne sais pas sur combien d'endroits je me suis retrouvée à faire les 100 pas juste pour admirer le décors tellement ils me laissaient rêveuse !
Tout l'univers est également centré autour de la musique, on s'étonne, vu que Chopin est un peu le personnage principal (mais cela s'équilibre assez avec d'autres persos). Les personnages ont chacun un nom en rapport avec la musique (Jazz, Viola, Beat, Polka, ...) et on retrouve le thème de la musique partout en plus du côté onirique. Moi je leur dit bravo, c'est du très beau et du très bien fait.
J'aime beaucoup le character design aussi.
Un bémol ou non, selon les personnes : Il y a beaucoup de "cinématiques". Un peu comme Skies of Arcadia qui t'en sortait pour n'importe quelle action. Eternel Sonata est un peu pareil, mais cela ne m'a pas trop dérangé, j'étais trop prise par le jeu, le scénario, les décors, ... Bref. Par contre, le jeu est certainement celui avec la plus grosse cinématique de fin que j'ai jamais vue dans ma vie. Si je ne me trompe pas, elle dure autour de 45 minutes (et elle était un peu chiante sur les bords). Niveau scénario, j'ajoute encore, qu'il fait partie pour moi d'un de ces nombreux cas japonais où on suit parfaitement le scénario au début et à la fin on ne comprend plus rien (je pense à certains animes comme Hack Sign, ou Ergo Proxy). Mais ça restait pas moins beau (et ensuite il n'y avait peut-être que moi à avoir loupé quelque chose).
Le jeu est constitué de chapitres et, à chaque fin de chapitre, vous avez droit à un petit exposé sur la vie de Chopin avec sa musique au fond et des photos à l'appui. Ce que j'ai trouvé génial, c'est que ce qui se déroule dans le chapitre même a un lien quelconque avec la vie de Chopin présentée. Un peu comme les rêves où l'inconscient retravaille ce qu'il a vécu. Vous pouvez tirer des parallèles en réfléchissant et examinant un peu.
Bon, si vous n'aimez pas la musique de Chopin (comme moi, certains morceaux je ne les supporte pas...), ces petits résumés sont intéressants, mais chiants et vous avez envie de mettre votre télé sur silencieux. Mais pour ceux qui apprécient Chopin, c'est du bonheur !




Il y a des couleurs de partout !


La durée de vie ?
Respectable !
Il me semble que j'ai pris une trentaine d'heures à finir la quête principale. Sachant que par la suite, vous avez droit à une deuxième partie : Refaites la même aventure, mais quelques petites choses ici et là ont changé. Vous gardez certains objets, des quêtes s'ajoutent, le jeu devient un brin plus difficile. Sans oublier qu'à la fin du jeu vous avez droit à une clef qui vous permet d'ouvrir un donjon secret qui est, ma foi, très chiant à faire (et qui vous débloquera le niveau 6 du Party Level, très très utile dans ce donjon !).
En ce qui concernent les quêtes secondaires, vous avez les partitions de musique : Vous allez trouver, tout au long du jeu, quelques partitions, très courtes, que vous pouvez jouer. À quoi servent-elles ? Certaines PnJ possèdent eux aussi des partitions. Ils voudraient jouer avec vous : Il s'agit donc de trouver parmi celles que vous avez récoltées la bonne qui va avec celle du PnJ. Une récompense sera à la clef si vous faites la combinaison parfaite, une petit récompense si vous êtes proches.
Sinon, si je vous dit, Link's Awakening ou Oracle of Ages/Seasons, vous voyez les quêtes interminables où vous trouvez un objet que vous devez échanger contre un autre, puis échanger l'autre encore contre un autre, et ainsi de suite ? Une espèce de quête d'échanges se trouve également dans Eternal Sonata. Cependant, je ne l'apprécie point : Contrairement à la plupart des RPG, le jeu ne possède pas de carte du monde. Si vous devez rebrousser chemin, vous allez réellement devoir revenir en arrière de tout le chemin que vous avez parcouru avec les monstres qui sont de retour. Vous avez donc intérêt à savoir tout de suite quel PnJ veut l'objet, parce qu'à certains moments, revenir en arrière est TRÈS chiant, voir impossible (ou du moins, donne l'air d'être impossible, j'avoue que je n'ai pas réellement essayé ^^) et j'ai laissé tomber la quête.
Dans la 2ème partie, il me semble cependant qu'il sera plus facile de voyager grâce à un Warp que vous pouvez activer dans une ville, mais je ne suis pas encore loin dans ma 2ème partie pour le moment.



Des fois, vous avez droit à voir Chopin dans "la vraie vie", étalé dans son lit


Ah, et avant que j'oublie : Les musiques sont belles.
Oui c'est tout, mais on a pas besoin de s'étaler plus sur le sujet.

Pour conclure, je dirais donc que c'est un très beau jeu, bon jeu également, à ne manquer dans aucune ludothèque de ceux qui possèdent une Xbox360 ou même une PS3 et qui aiment les RPG. J'ai été conquise par ce jeu, lui trouvant un univers et système propres qu'on ne va jamais retrouver dans un autre jeu à mon avis.
Un très beau jeu, linéaire dans sa conception certes (et c'est là son plus gros défaut) mais beau et coloré.

Je vous laisse donc avec le Trailer de la version PS3 :




Bref, même si cet article date, mes impressions restent un peu les mêmes : c'est un jeu qui est agréable à jouer, de qualité, mais la "niaiserie" de la chose peut être un peu frustrante par moment, maintenant que j'y repense.


DANS LE MÊME GENRE

SORTI LA MÊME ANNÉE

SORTI SUR LA MÊME CONSOLE

Kyuuyaku Megami Tensei

The Misadventure of P.B. Winterbottom

Catherine