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Ys IV: Mask of the Sun
Support : SNES / PS2 ( version -a new theory- ) / Mobile
Développeur : Falcom / Taito pour -a new theory- / ARC System Works pour le mobile
Date de sortie : 1993 / 2005 pour -a new theory- / 2007 pour le mobile
Genre : A-RPG
C'est parti pour de nouvelles aventures, qui ne sont pas vraiment nouvelles mais qui sont nouvelles quand même!
Jusque là, les gens derrière les Ys sur Nintendo étaient d'une boîte nommé Advanced Communications Company, cependant, l'éditeur qui les dirigeaient était appelé Tonkinhouse. Il semblerait que Falcom ait fait appel à eux une nouvelle fois pour cette version de Ys IV mais cette fois ci, Tonkinhouse décide apparemment de s'en charger lui même au lieu de confier ça à une boite tiers... Cependant, on peut reconnaître dans les crédits beaucoup de personnes qui ont bossé sur Ys III version SNES... Donc, des personnes d'Advanced Communication Company.... D'ailleurs, les derniers jeux de cette compagnie datent de 1993, la même date que la sortie de Ys IV : Mask of the Sun. Du coup, je me demande si Tonkinhouse n'a pas absorbé Advanced Communication Company en lui laissant tout juste le temps de pondre quelques derniers jeux.... Très difficile de savoir, si les interviews sur Dawn of Ys sont rares mais malgré tout présentes, personne ne parle vraiment de ces petites boites japonaises. Ys IV semble en tout cas le premier jeu « développé » par Tonkinhouse qui se spécialisera, par la suite, dans des Visual Novels dont un sur Playstation qui a l'air franchement funky avec ses modèles 3D dégueulasses.
Ne dérivons pas... Même si j'adore ça, et revenons à nos moutons.
Bon, tu es un remake ou pas?
Adol regarde la mer d'un air pensif, songeant à ses combats passés ou philosophant sur sa vie.
"Ciel, mon dieu, Dammit, suis-je vraiment un aventurier? Qu'est-ce qu'un aventurier?... Je me le demande tellement..."
Il se disait certainement que des problèmes comme ça, ça n'arrivait qu'à lui et se demandait sans doute encore ce que pouvait bien être un aventurier, mais ses pensées de haut vol furent interrompues par une bouteille qu'il aperçut échouée au bord de la mer.
Étant écolo, Adol se pencha pour ramasser le détritus mais, oh stupeur, il y'avait une lettre à l'intérieur! Après traduction, celle-ci disait grosso modo "Noble guerrier, la contrée de Celceta est en danger, au secours!" Le sang d'Adol ne fit qu'un tour et il partit quasi immédiatement pour résoudre l'affaire sur lequel il n'a, pour ainsi dire, aucun détail. Oui Adol, il n'y a vraiment qu'à toi que ça arrive mais en même temps tu cherches un peu...
Vous pensez que si je balance une lettre à la mer qui dit "La France a peur", il viendra ?
Alors... Là on a un truc intéressant parce que dans l'épisode Dawn of Ys c'est Sarah la diseuses de bonne aventure qui envoi Adol à Celceta mais le canon de la version PC Engine CD est très spécial ( ce qui lui causera du tord par ailleurs ) car c'est le seul où elle est encore en vie !... Bon ok, y'a aussi l'anime où elle revient mais sinon dans toutes les autres versions du jeu, même celles que vous pouvez prendre sur Steam aujourd'hui, elle a été tué par le méchant ! Du coup Mask of the Sun devait trouver quelque chose pour attirer Adol à Celceta, en général c'est des « rumeurs » qui attirent notre héros, il est attiré par des « rumeurs » depuis le premier épisode.... En tout cas, c'est quand même mieux que des bouteilles à la mer téléguidées ! Je sais bien que le scénario est pas censé briller m'enfin y'a quand même des limites.
C'est un peu une caractéristique de cette version d'Ys IV d'avoir des trucs un peu débile genre « on peut pas passer parce qu'il y'a un chien » ou « on se fait foudroyer et ça nous emporte dans un lieu interdit parce que pourquoi pas ». C'est d'autant plus bête que le scénario de Mask of the Sun a quelques atouts très sympas par rapport à celui de Dawn of Ys. J'aime par exemple beaucoup comme certains personnages sont traités, comme Karna et Leeza avec leurs motivations qui me semblent bien mieux présenté que sur PC Engine CD. Le clan des ténèbres aussi, ont des dialogues plus étendus qui permettent de mieux cerner leurs personnalités sûrement parce qu'ils ne sont pas limités par une piste audio. On les retrouve cependant beaucoup moins sur le chemin du jeu que sur PC Engine CD (faut dire que le jeu SNES est bien moins long) et la scène où ils semblent comploter avec le Romun Empire semble arriver un peu trop tôt pour qu'on réalise ce qu'il se passe...
Mask of the Sun est remplis d'absurdités, ici : "Impossible de rentrer dans la maison, les rideaux sont fermés à clé" ou "Ce chien empêche manifestement de passer"
Une vraie tranche de rire ce jeu!
Mais pour compenser, j'ai trouvé ces méchants beaucoup plus menaçants sur SNES de part le fait qu'ils hésitent bien moins à tuer les gens là où PC Engine CD, ils font tomber des ponts, ils ont peur dès qu'il y'a un tremblement de terre bref, ça semble un peu moins sérieux. Le focus n'est pas apporté aux mêmes personnages aussi : sur PC Engine CD, c'est Gadis, la brute qui a des scènes très mémorables alors que sur Mask of the Sun, Bami, la fille prend le devant de la scène avec son pouvoir de corruption des êtres vivants bien mieux présenté puisqu'il est au centre de la quête de Karna... Pourquoi pas. En tout cas on perd moins de temps avec ces histoires de tombe de héros à visiter et ça c'est pas mal ! Ce qui est moins bien par contre, c'est ce temps perdu à chercher des artefacts (les différents masques) à la place ce qui occasionne des aller-retour pas franchement intéressant.
Enfin, on a beau causer du scénario, même si de manière générale, je trouve que les thématiques sont mieux faites sur Mask of the Sun, personne ne niera que Dawn of Ys est le meilleurs jeu... Ben oui, les deux jeux n'ont pas non plus un scénario extraordinaire quoiqu'il arrive donc en tant que joueur on a tendance à placer beaucoup plus d'importance sur la présentation. Et à ce niveau, forcément, Dawn of Ys est largement supérieur avec ses voix, ses cinématiques et ses musiques qualité CD que la SNES n'a même pas cherché à reproduire.
Avec sa mise en scène un peu plate, les personnages sont moins mémorables que dans Dawn of Ys... Surtout les méchants.
Ce qui est fou pour eux parce que en vrai ils font des trucs beaucoup plus dangereux dans cette version !
Bas les Mask
C'est un peu en jouant à Mask of the Sun qu'on se rend malheureusement VRAIMENT compte que le bumping system commence à un peu trop vieillir. Souvenons nous que Dawn of Ys avait décidé d'autoriser les déplacements en diagonal ce qui a rendu le jeu vraiment facile pour tout ennemi qui n'est pas un boss. Pour compenser, Mask of the Sun décide de garder les déplacements sur 4 directions ce qui le rend bien plus archaïque. Le soucis est que l'auteur n'a pas eu l'idée qu'aura Ys Chronicles (et qu'avait déjà eu les portages PC et Mac d'Ys 1) de rajouter de la consistance aux ennemis lorsqu'on arrive près d'un mur pour les enchaîner...
Pire ! Dans cette épisode-là, un ennemi pris sous votre lame pourra se décaler pour se foutre devant vous et ainsi faire perdre au héros de précieux HP. En vrai c'est pas si idiot, on a le temps de le voir venir et de quoi ajuster sa trajectoire donnant à Mask of the Sun une difficulté un peu plus prenante que Dawn of Ys..... Mais bon, ça reste pas très intuitif et donc assez négativement vu de manière générale. De plus, le jeu demande plus de levelling et possède des boss qui, sans être une honte intersidérale, sont tout de même selon moi nettement moins intéressants que dans l'autre version.
Olé! La principale difficulté pour les boss de cet opus est de savoir QUAND frapper, problème qui, étonnamment, ne s'était jamais posé jusque là.
DE l'autre coté, nous avons ces pics qui.. Ont une barre de vie... Et que l'on peut bumper pour les tuer... C'est à la fois totalement idiot et complètement cool !
Les donjons qui commençaient à sortir un peu du lot dans ce dernier sont par ailleurs revenus à la normale dans cet opus qui proposera de tristes layouts d'une forme qui peine à former un quelconque labyrinthe.... Sauf un seul. Le DERNIER donjon qui est complexe à un tel point que ça en est IMMORAL!
Enfin, l'un des plus gros défauts, oh, peut-être pire que les ennemis qui se décalent et les déplacement bêtement quadrilatéral, est un défaut classique de Ys augmenté à l'extrême. Souvenez-vous lorsque je vous parlais du fait qu'il y' ait des fois où on ne savait pas où aller par manque d'indication dans Ys I&II. On avait pu oublier ça avec le linéaire Ys III et même Ys IV PC Engine n'en était pas totalement dépourvu malgré le fait qeu ce soit plus de l'ordre de l'anecdote.
Et bien là, Ys IV SNES, j'ai RAREMENT eu aussi peu d'indication sur les choses! Combien de fois suis-je allé voir cette FAQ sur Internet pour savoir où bon sang pouvait bien se trouver machin, ou tel objet ou tout simplement, savoir où aller et quoi faire.
Certains passages ont même l'apparence de pièges odieux tendus au joueur innocent pour mieux le coincer. Fausses indications, passages scénaristiques ne menant à rien (!!!), si la première partie de l'aventure est assez linéaire pour assurer une certaine tranquillité au joueur, cela n'a rien à voir avec la seconde partie vraiment gonflante.
Une personne normalement constituée un tant soit peu censée se dit alors qu'elle doit être dans la forêt à coté de la ville. Ah ah ah... Et bien vous avez tort...
Ironiquement, les donjons sont eux généralement plus simplistes que dans Ys I & II.. Ptêt pas un mal.
Le Ys de trop?
Comme vu précédemment, tout n'est pas à jeter dans cet Ys. Certes Dawn of Ys est globalement supérieur mais Mask of the Sun reste un A-RPG appréciable bien moins pire que ce que sa catastrophique réputation laisserait entendre. Les donjons ne brillent pas mais ne dérangent pas trop non plus, l'histoire a des choses intéressantes (et des trucs assez bête... ) et les graphismes, bien qu'un peu terne à l'image d'Ys III sur cette même console, sont potables. Bien sûr, si il n'y avait qu'un Ys IV à faire, il vaudrait mieux éviter celui-ci mais en l'état, je ne peux pas non plus complètement le désavouer.
Même niveau musiques, cette version n'est pas honteuse en soi. Je veux dire, qui peut écouter Battle #58 et passer un mauvais moment sous prétexte que ce n'est pas la qualité CD ? Certaines musiques tiennent assez bien la comparaison comme The Great Forest of Celceta qui est même un poil plus dynamique que sur PC Engine CD. ( même si cette dernière ajoute un petit passage bien cool qui lui est propre ) J'apprécie particulièrement le ton de In the Fires of Ignition même si c'est assez personnel vu l'originale". Ne parlons pas de Sadness infiniment meilleurs sur le processeur 16 bits de la SNES que lorsqu'il est rendu sur celui 8 bits de la PC Engine... En effet on l'oublie souvent mais, toutes les musiques ne sont pas de qualité CD non plus dessus ! ... M'enfin de l'autre coté on a Burning Sword qui se fait EXPLOSER par sa version PC Engine CD incroyablement plus nuancé et dont la partie à 0:55 fait carrément rêver.
Ys IV Mask of the Sun a des fois quelques fulgurances, des scènes plutôt cools avec une bonne utilisation de musiques.
En général je trouve quand même les gens trop dur avec ce jeu mais c'est vrai qu'en face il y a Dawn of Ys...
Bref, comme dirait Hiromasa IWASAKI qui, certes, bossait à Hudson, lorsqu'on parle de la version FUN de Ys IV, tout le monde sait qu'on parle de celle sur PC Engine CD laissant de coté cet épisode SNES mal aimé. Pourtant de façon étonnante, Mask of the Sun restera longtemps l'épisode « canon » de la chronologie de la série... Pourquoi ? Et bien souvenons nous que le lore des versions PC Engine CD a toujours un peu différents des autres en remixant les événements à sa sauce. On a mentionné Sarah en vie typiquement mais ça va jusqu'au fait que Dawn of Ys parle de l'origine des déesses de Ys I & II là où Mask of the Sun, bien plus humble, ne touche pas à ces sujets. Cela donne à Dawn of Ys des allures de précurseur, donnant des Origins Story avant que Falcom s'en charge lui même mais il n'est du coup pas étonnant que cela en devienne gênant par la suite... C'est tout du moins ma théorie sur le sujet, on a jamais rien eu d'officiel.
Les autres versions de Ys IV
Falcom était déjà assez huilé dans sa stratégie de trans média (ou "media mix" comme ils disent ) et on a vu pas mal de roman... Mais le soucis de mon approche "jeu par jeu" est qu'on oublie un peu la chronologie... Genre en 1992, l'anime "Castle of Heaven" venait juste de se terminer et Falcom était assez motivé avec son pitch de Ys IV : Dawn of Ys pour supporter sa nouvelle création. Bon, ils avaient déjà le roman d'Akira Tobihino mas euh.. Enfin ça compte pas.. Vous le voyez bien que ça compte pas ! Un an plus tard il enverrait des fusées dans l'espace alors que les fans en étaient encore à savoir si Lilia devait aller avec Adol ou non.
Il fallait quelqu'un pour faire des aventures plus conventionelles, et là Waku Ōba entre en scène. On a déjà vu ses romans mais c'est à partir d'Ys IV qu'il commença à écrire ce qui sera, finalement, encore une verison différente de Ys et qui sortit bien avant tous les jeux en se basant sur le plan de départ !
Les couvertures des romans que l'on a jamais eu... Et que probablement même les japonais ont oublié.
Y'a même des petites illustrations à l'intérieur avec le style très féminin d'Ikegami Sakyou... Regardez comme Adol devient androgyne et Dogi beau gosse !
Peut être à cause de cela, la première série est une préquelle d'avant les évènements du jeu, certains noms de villes ne correspondent d'ailleurs pas forcément à ce qu'il y a dans les jeux finaux. La trame est considéré comme étant plus proche du jeu SNES puisque c'est celle qui a le moins déliré dans son coin. La seconde série, elle, sortit après le jeu et raconte leurs évènements dans un mélange entre Mask of the Sun et Dawn of Ys sans compter une meilleurs explication de qui est ce fameux "Clan of Darkness" et enfin, la troisième série se passe après le jeu, comme une sorte d'épilogue. Encore une fois, tout est sur cet excellent site et ses résumés de roman... Car j'allais pas lire les romans en Jap, non... Comme dit sur Ys II, l'auteur a vraiment son parti pris de donner beaucoup de description pour imiter le coté "RPG". Dans le cas d'Ys IV cependant, il y a aussi le fait qu'il considère vraiment que Adol était amoureux de Feena et que donc Lilia, l'héroine du 2, n'a aucune chance... Alors que pas mal de fans sont un peu opposé à cette idée...
Quand je vous disais qu'ils en étaient encore là ! Oui oui, on parle bien de guerre de ship datant des années 80/90, déjà à l'époque !
Le reste des romans est intéressant aussi, notamment un sur Ys V qui serait plus approfondis que ce qu'il y a dans le jeu et qui s'inspire, encore une fois, du premier plan qui a été fait pour le jeu faisant de ces romans quelque chose qui doit être vraiment intéressant à lire.. Pour un Japonais. Il y a même des histoires "Gaiden" avec un Adol au regard de braise.
Par exemple "Ys Gaiden : Vision of Ruins" propose de retrouver Adol et Lilia qui seront à tour de rôle personnages principaux, reparcourant (encore ?) les lieux de Ys I & II ou Ys IV. La réutilisation va jusqu'à imaginer la résurrection de Dark Fact qui se lie avec le Clan des Ténèbres pour se venger d'Adol et je trouve ça amusant que Lilia soit si mise en avant... Car aujourd'hui elle est largement oubliée. Avec la multiplication des nouvelles aventures d'Adol sans elle, ce personnage devient une simple fille à sauver comme les autres... Adol n'en sera donc jamais tombé amoureux (il est plus ou moins sous entendu qu'il aimera toujours Feena, bien joué Oka ) et cette histoire ne menait nulle part, il n'est pas étonnant que Falcom ait abandonné cette trame... Mais il y avait un réel attachement pour elle car elle a été un personnage très populaire... Enfin, on était déjà en 1996 lorsque cette histoire en particulier est sorti et de l'aveu du tenant du site, bien peu de fans ont prêté attention à cette œuvre qui ne fait globalement que réutiliser l'existant... Déjà que je trouvais ça dérangeant dans les jeux en eux même...
L'adaptation manga d'Hitoshi Okuda prends deux trois libertés.. Bon en fait elle en prend pas mal.
Genre montrer la déesse de "Celceta" ce qui euh.. Hein ? Et puis Karna n'a rien à voir avec le personnage du jeu !
Ys IV reçu également deux adaptations mangas... Enfin.... Une et demi.
La première est dessinée par Hitoshi Okuda qui est plutôt connu pour la série "Tenchi Muyo!" que j'avoue avoir entre aperçu ici et là mais sans l'avoir réellement lu.
Sa version de Ys IV est en tout cas la plus facilement trouvable sur Internet puisqu'on la retrouve sur la plupart des sites de scans avec une traduction anglaise particulièrement affreuse sous le nom "Ys Taiyou no Kamen" ( "Mask of the Sun" en Japonais). On voit l'auteur prendre pas mal de liberté avec le plot original puisque Adol y voit la divinité de Celcita (??) qui l'appelle à l'aide.... Y'a jamais eu de divinité "vraiment" dans l'univers du jeu.. Et même les "Goddess" de Ys sont désacralisé dans Ys IV justement puisque simplement membres d'une espèce ancienne très puissante du coup ce choix est très bizarre. Notons également que Karna est passé "d'aventurière qui n'a pas froid aux yeux mais concerne par les intérêts de son village" à "fille en danger qui dragouille Adol et passe pour une fille sage dans le village" et je trouve même étonnant que ce personnage un peu oubliable, Duren, se trouve avoir un rôle bien plus important dans ce manga qui devait tenir en un volume... Malheureusement, la fan trad s'est arrêté et je ne saurais jamais si Eldeel a été changé en savant fou ou en lutin vert juste parce que l'auteur trouvait ça marrant.
La "seconde" est dessiné par Nozomu Tamaki, fameux pour Dance in the Vampire Bud et euh.... Beaucoup de hentai. Mais à l'époque il avait fait ce petit manga de Ys IV : Mask of the Sun dans un supplément "comic" d'un magasine de jeu vidéo... Ce pourquoi il est aussi difficile à trouver, j'ai honnêtement beaucoup cherché pour voir à quoi ressemblait ce qu'il a fait et n'ait réussi à trouver que cette image.
Voilà... L'adaptation de Nozomu Tamaki que je croyais même être un fake pendant un moment tellement j'en trouvais aucune trace.
Bon bah là ça parait basique, j'imagine que c'est juste avant qu'Adol laisse tomber Lilia comme une chaussette pour la énième fois.
Taito cale en seconde.
Ys IV : Mask of the Sun - a new theory - est le second épisode de la trilogie des remakes effectué par Taito sur PS2. J'étais un peu déçu par ce qu'ils avaient fait de l'épisode III mais il faut reconnaitre que la démarche pour Ys IV est assez intéressante. Sorti en 2005 c'est à dire deux ans après Ys VI qui marqua la renaissance de la série, Taito eut la bonne idée de reprendre le template qu'il a laissé pour faire son travail... C'est à dire d'avoir un jeu aux environnements 3D mais avec des personnages en 2D dessus. En terme de team, il est bon de préciser qu'après comparaison des différents crédits, les mêmes gens semblent avoir travaillé sur tous les remake Taito. Cela comprends trois directeur qui, je le soupçonne n'ont eu qu'un rôle assez lointain dans le développement du jeu... Genre je sais pas comment ce Takeshi Kamimura a fait pour sortir à la fois Zweii!! en 2004 chez Falcom et Shikigami no Shiro II (un super shmup !) la même année chez Taito tout en bossant sur Aces of War et la version DS d'Ashphalt Urban GT mais forcément il devait pas être super impliqué ou alors il est sur-humain ! Non, le directeur lui, sera plus connu pour la série des Cooking Mama par la suite, s'éloignant ainsi définitivement du RPG d'action. L'équipe, de son coté, semble ne pas être resté chez Taito très longtemps et on en retrouve beaucoup sur Atelier Iris III chez Guts puis sur le Knight in the Nightmare de Sting plus tard dans leur carrière... Deux excellents jeux par ailleurs, comme quoi ! Beaucoup des membres de ce staff ne semblent plus avoir fait de jeu vidéo après ces projets en tout cas, car le jeu vidéo reste un milieu difficile... En tout cas, pour ce remake, le résultat de leur dur labeur est malheureusement très cheap avec des graphismes généralement pas vraiment à la hauteur... C'est le cas de le dire, vu comme tout est plat !
On va pas dire que c'est tout le temps moche mais ce phare correspond surement à l'un des rares reliefs que j'ai croisé dans le jeu.
Généralement, les environnements sont plat et peu intéressants.
Si seulement c'était juste graphiquement ! Mais même la maniabilité semble n'avoir été que peu réfléchis au delà de la planification initiale. Adol a une attaque faible, moyenne et forte avec des distinctions si faibles qu'on peut honnêtement faire tout le jeu avec l'attaque moyenne. Je n'ai pas été jusqu'à avoir des magies mais les avoir demandent à charger le bouton pendant un moment ce qui est plus ou moins l'opposé de l'identité que Ys est parvenu à construire en terme de système de combat dynamique.... Et malgré tout cela, c'est peut être finalement l'absence de saut qui est le plus choquant. Falcom fera lui même ce choix pour le moins contesté dans Ys Seven mais s'en sortait malgré tout grâce à un mouvement d'esquive assez cool à utiliser, ici, on a rien, et notre pauvre Adol semble se trainer un peu trop. C'est d'autant plus bête que l'idée d'"Océan de Foret" aurait pu se prêter à des donjons en 3D bien foutu en jouant bien sur les branches pour faire des séquences de plateformes... Mais ben non... En vrai, vu la mollesse et la rigidité des attaques d'Adol, c'est peut être pas plus mal qu'ils n'aient pas tenté de la plateforme aussi... Le premier donjon que j'ai rencontré m'a en tout cas pris une bonne heure, une bonne heure d'ennemis parfaitement inintéressants et rigides et d'exploration des donjons incroyablement chiante. En fait, les écrans sont souvent assez grands et il n'est pas forcément simple de se repérer. Tant que c'était des couloirs ça allait mais dans les donjons les salles sont si grandes qu'il faut souvent marcher assez longtemps pour en définir les contours... Si on rajoute à ça le fait qu'absolument tout se ressemble ce qui m'a valu de revenir sur mes pas plusieurs fois sans m'en rendre compte et que les ennemis respawnent en boucle, cela donne une expérience plus que médiocre. Les donjons sont juste beaucoup trop long et se soigner s'effectue toujours en restant sans rien faire "en extérieur" (une notion pas toujours simple à saisir) même si le respawn d'ennemis est tel que vous ne serez pas longtemps tranquille pour en profiter. Non vraiment, c'est désagréable ! Dans le positif cependant, Taito a tout de même mis quelques rares puzzles dans les donjons ce que je considère être une bonne initiative (même si ils ne sont pas toujours clairs) et a aussi donné une sorte de système de téléportation pour pallier au fait que les allers retours soient assez nombreux même dans le jeu originel.. Ce qui est heureux vu la longueur des zones à traverser.
Le jeu a un rythme un peu bizarre, on sent qu'ils ont voulu modifier le scénario de Mask of the Sun en présentant de manière bien plus évidente le rapport entre le Clan of Darkness et l'armée Roman via beaucoup plus de séquence de type "et pendant ce temps là chez les méchants". Ça nous balance immédiatement l'utilité du Mask of the Sun, les rapport entre les deux factions et la teneur globale du scénario alors que... Ben minute quoi ! On est même pas sorti du bateau, on a à peine pu diriger Adol 30 secondes et ce dernier n'a même pas encore rencontré ces personnages ! Et lorsque cela arrivera enfin, c'est pour arriver à un boss qui sort un peu de nulle part, je pense comprendre qu'on a été jeté en pâture à lui à la suite d'un malentendu avec l'armée Roman mais ça manque de mise en scène pour être bien mis en valeur. Le jeu n'a que trois cinématiques comme sur SNES (même si je suis vachement sympas de compter la finale je trouve ) et même là j'ai tendance à préférer les images fixes plutôt bien animé qu'avait réussir à faire tonkinhouse sur la 16bits de nintendo par rapport aux dioramas 3D et autres inserts d'artwork de la version PS2... Faut dire que je trouve ces artworks assez mal servi par un chara deisgn infiniment moins cool que ceux de Dawn of Ys.. Surtout Karna qui perd tout le coté badass qu'elle avait réussi à avoir chez Hudson pour devenir une simple compagne du héros... Pour être fair, Falcom fera pareil dans sa propre version de Ys IV que l'on verra bien plus tard.
Les sprites des ennemis ont des animations un peu cool ! Par contre bon sang qu'est-ce qu'on peut s'ennuyer ici...
Et désolé pour l'image un peu peu flou du boss, tout le jeu a un espèce de filtre super nul qui fait que dès qu'un truc bouge il apparait flou sur mon émulateur.
Non, le pire reste que tout le passage avec les personnages d'Esteria (donc Ys I & II) a été intégralement supprimé alors que beeeen, c'est quand même l'un des passages les plus cools des deux versions du jeu ! Je ne comprends pas comment ils ont pu ne pas privilégier ça ! Du coup, on ne voyage qu'avec le docteur de Ys I qui, durant l'intro, nous fera d'ailleurs un petit quizz genre "L'île de Ys a bien surplombé Esteria pendant 600 ans ?" "> Oui ; Non " pour pouvoir, pas si subtilement que ça, donner ou rappeler l'histoire des précédents volets au joueur. En vrai, on dirait que la trame globale est similaire à Mask of the Sun en particulier avec peut être un petit coté Dawn of Ys dans le fait de trouver des morceaux de l'histoire du passé de Celceta (même si c'est une stèle au lieu d'être raconté par un fantôme du passé )... Mais avec vachement moins de truc.... Genre encore une fois, le retour à la contrée d'Esteria ou même cette scène super cool de Mask of the Sun que j'avais tant apprécié. A la place, on a une scène de rédemption d'un certain méchant ce qui est assez surprenant. La fille du clan of Darkness semble aussi avoir un destin différent ( je l'ai vu balancer plusieurs fois la même syllabe avec un sprite qui semblait évoquer qu'elle était devenue folle) et le grand chef est... Juste blasé, il ne meurt pas; je ne sais pas trop ce qui lui arrive car il y'a un écran noir. Au passage, le dernier boss est différent des autres versions du jeu et ressemble, pour être honnête, pas mal au boss de fin que je trouvais assez original dans Ys VI... C'est un peu abusé. Mais bon, peut être qu'ils justifient ça super bien hein ! Après tout je ne lis pas le Japonais...
Reste la musique... Et là beeeen... Même comparé à la SNES... C'est pas grandiose. On sent que l'arrangement veut se rapprocher de la version SNES et donc, surement, de l'orchestration originale des compositeurs de Falcom. Genre Crimson Wings est clairement plus proche de l'arrangement la version SNES que de celle de la version PC Engine CD... Ce pourquoi je ne vais même pas essayer de trop les comparer. Oui la version PS2 n'avait aucune chance avec son petit budget contre Dawn of Ys qui a vraiment essayé à son maximum d'être le meilleurs des J-RPGs sur CD... Ok... Mais du coup ça doit être mieux que la version SNES au moins non ? Ben pffff, on va dire que certaines tracks ont un peu plus de "douceur" comparé à l'arrangement un peu bourrin originel genre Field ou Lava Zone ~ A Kiss From Eldeeldont voici les version SNES... Mais je sais pas, genre si on prend The Great Forest of Celceta qui serait pas si mal selon le commentaire, vous trouvez pas que c'est incroyablement plus mou comparé à la version SNES bien plus pêchu ? Et les deux sont au synthétiseur ! Je pense que la seule qui me semble avoir pris un poil de personnalité par rapport à la version SNES, c'est Burning Sword qui... Est pas mal... C'est déjà un beau compliment pour un arrangement qui m'a fait détester Crimson Wings alors que même la version SNES que les gens aiment pas je lui trouvais un petit coté mystérieux sympas. Finissons sur les musiques de combat globalement... Pas trop mal réussie. J'avais très peur pour In the Fires of Ignition mais c'est moins pire que je ne le pensais... Ch'uis ptêt anesthésié à ce stade ceci dit...
Le chara design m'est incroyablement plus ennuyeux que l'original... C'est fou !
Et ne me demandez pas ce qu'on fait dans un donjon de neige qui dure super longtemps en plus. Y a pas à dire, l'Espagne quand on est pas habitué ça dépayse.
Enfin, il existe également une version mobile de Ys IV : Mask of the Sun - a new theory - en janvier 2007. Pas grand chose à dire, ça a l'air d'être le même jeu que sur PS2 mais avec des graphismes bien moins beaux... Ca revient à avoir un jeu pas fameux encore moins fameux, je sais pas qui jouait à ces trucs mais j'ai du mal à croire qu'ils étaient hypé ! Le site se vente d'un boss inédit, c'est peut être ce chevalier géant qui, faut l'avouer, est un peu cool ? En terme de maniabilité, je lis que les boutons d'attaque petite, medium et large sont bien disposé sur les boutons du téléphone alors que franchement, ils auraient pu les fusionner ça aurait fait pareil de mon expérience...
Le pire, ça doit être cette résolution verticale qui ne se prête pas vraiment à un jeu de cette nature, surtout aussi zoomé ! J'ose pas imaginer le son que cette chose devait produire aussi.. Clairement c'était pas une époque facile pour un développeur.
Ce jeu a été fait par ARC System Works, oui oui !
Dans le positif, le mobile avait pas encore de micro transaction ou de système Free To Play aggressif à l'époque.
Diviser sans régner.
Au premier abord, le constat est clair, des trois versions vidéoludiques on a un titre excellent considéré par certains comme le meilleurs J-RPG de la PC Engine CD, une version que je trouve "pas si pire" mais largement inférieur et une autre sorti bien plus tard, plus proche du navet. Si il vous prend l'envie de jouer à ces jeux aujourd'hui c'est sans doute ce que vous ressentirez, les fans étant pour le coup plutôt unanimes sur le sujet. Et même si Dawn of Ys est un bon jeu, je ne peux m'empêcher de songer que les choses ne sont pas très glorieuses. Falcom a été dépossédé de son oeuvre; certes, il l'a techniquement été depuis le départ de la team originelle pour Quintet mais à présent, beaucoup de gens associent Ys à des cinématiques ou des voix ce qui n'était pas vraiment l'identité de la série jusque là... En y réfléchissant, c'est plutôt l'identité d'Hudson qui voulait, après tout, vendre sa console et surtout son add-on CD. Quelque chose que Falcom a tenté de poursuivre à travers ses propres Legend of Xanadu sur cette même machine mais qui tournera à l'incompréhension pour les fans lorsque Ys V sur SNES se passera de cinématiques ou de voix vu son support...
Malgré certaines qualités, on sent aussi que le système de "bump" commence à se faire un peu vieux, ne permettant que des moments de gloire lors des boss et étant trop chiant / trop facile en fonction de l'implémentation là où les concurrents adoptant un bouton d'attaque semblent toujours mieux se vendre ! Un autre soucis aussi c'est que Ys IV : Dawn of Ys ressemble peut être un peu trop à une fan fic, dérivant du scénario pour apporter des éclaircissements scénaristiques un peu trop définitifs au gout de Falcom... La version Ys I & II sur la même machine faisait déjà un peu cela mais ici, c'est bien plus important et sans doute la raison principale derrière le fait que la version officielle ait longtemps été Mask of the Sun malgré le fait évident qu'il soit un jeu bien moins bon... Qu'importe, sur le moment, le lore des jeux n'avaient pas encore l'importance qu'il a aujourd'hui. D'un point de vue plus personnel je regrette un peu un manque d'innovation comparé à Ys II mais le fait que Dawn of Ys lui soit supérieur sur tous les points compense largement cela. La série d'Ys continue son petit bonhomme de chemin et alors que le PC Engine CD finissait son cycle de vie, Falcom se devait de faire évoluer la série par lui même à présent.
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