Alors tout d’abord, petite explication quant au titre de cette review. Il y en a certainement parmi vous qui sont en train de se dire : « il a fumé quoi lui ?! C’est sur N64, ce jeu ! ». En effet, pour la plupart des gens (car désormais, grâce à Haganeren et son article, des gens connaissent !), Holy Magic Century, c’est ça :
Aussi appelé Quest 64 aux USA, il s’agit de l’un des seuls jeux de rôle de la N64, et pour ainsi dire le seul traduit intégralement en français. Bon, je ne vais rien dire sur ce jeu, il a ses qualités et ses défauts, on va pas cracher dans la soupe. Mais ce que peu de gens savent, c’est que ce titre a également été édité sur Game Boy Color ! Mieux encore, il est même sorti en Europe ! J’entends déjà les fans de l’opus N64 (oui, je persiste à croire qu’une telle communauté existe quelque part) s’exclamer, se réjouir, que dis-je, s’extasier en se disant « vais-je donc avoir la possibilité de me lancer dans une aventure formidable sur ma petite console portable, dans la veine du jeu N64 ?! ». Eh bien messieurs-dames… pas du tout !
On est même trèèès loin du compte ! Car Holy Magic Century sur Game Boy Color n’est pas un RPG, ni même ce qu’on pourrait appeler un jeu d’aventure. Non, vous avez juste ici… un parfait sosie de Dig Dug sur NES ! Voilà voilà, il ne vous reste plus qu’à aller lire le test d’Haga (encore lui !) ici, bonne journée à tous…
Hum ? Quelques précisions quand même ? Bon, soit, on n’est plus à ça près. Pour ceux qui auraient la flemme de lire la prose de notre Méta Knight préféré, ou encore ceux qui se demandent comment on en est arrivé là, je vais faire un petit effort. Le jeu consiste donc en une succession de tableaux souterrains où votre petit héros, le même que dans le jeu N64 (ben oui, faut bien qu’il ait une bonne raison de porter le même nom), est capable de creuser dans toutes les directions, excepté en diagonale. Attention, différence majeure par rapport à Dig Dug : alors que dans ce dernier, un niveau se clôt en butant tous les ennemis présents, ici vous devez simplement ramasser tous les cristaux du level en évitant de vous faire bouffer. Le concept est donc étonnamment simple, et potentiellement addictif.
On est même trèèès loin du compte ! Car Holy Magic Century sur Game Boy Color n’est pas un RPG, ni même ce qu’on pourrait appeler un jeu d’aventure. Non, vous avez juste ici… un parfait sosie de Dig Dug sur NES ! Voilà voilà, il ne vous reste plus qu’à aller lire le test d’Haga (encore lui !) ici, bonne journée à tous…
Hum ? Quelques précisions quand même ? Bon, soit, on n’est plus à ça près. Pour ceux qui auraient la flemme de lire la prose de notre Méta Knight préféré, ou encore ceux qui se demandent comment on en est arrivé là, je vais faire un petit effort. Le jeu consiste donc en une succession de tableaux souterrains où votre petit héros, le même que dans le jeu N64 (ben oui, faut bien qu’il ait une bonne raison de porter le même nom), est capable de creuser dans toutes les directions, excepté en diagonale. Attention, différence majeure par rapport à Dig Dug : alors que dans ce dernier, un niveau se clôt en butant tous les ennemis présents, ici vous devez simplement ramasser tous les cristaux du level en évitant de vous faire bouffer. Le concept est donc étonnamment simple, et potentiellement addictif.
Le problème, c’est que globalement, on a quand même droit à un gros pompage de Dig Dug, sans vraie originalité. Notre personnage est capable d’effectuer une attaque unique, consistant à lancer une petite boule d’énergie qui va en ligne droite, afin de calmer les ardeurs des monstres qui se trouvent être plus rapides que vous. On remarque également la présence de coffres dans la grande majorité des tableaux parcourus. Ouh, mais c’est nouveau ça, on va peut-être avoir des objets, des bonus, un truc comme ça. Eh bien encore une fois, non. En fait, les coffres sont juste la réplique des rochers du jeu NES, c’est-à-dire que creuser dessous les fait tomber, au mieux sur la tronche des ennemis, au pire sur la vôtre.
Là, pour le coup, je me suis fait avoir... et regardez comme je suis mauvaise langue, il y a des items... mais ils ne font qu'augmenter votre score...
Tous les 10 niveaux, vous devrez vous confronter à un boss. Ces stages (assez chiants, d’ailleurs), diffèrent des autres par le fait que le boss à un Q.I. plus élevé que les monstres de base : il ne se contente pas de vous filer au train, mais vous balance parfois une attaque, généralement sous forme de rayons. Allez, quelques boules d’énergie dans la gueule (notez que votre arme a un temps de rechargement, ce qui permet de pas l’envoyer au tapis trop rapidement), et on retourne aux levels classiques.
Et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous en ayez marre ou que vous ayez fini le jeu, ce qui mine de rien risque d’arriver assez vite. Car malgré sa simplicité et sa (trop) flagrante ressemblance avec Dig Dug, Holy Magic Century est typiquement le genre de jeu qui accroche un petit moment, et qui n’a pas vraiment de défauts, si ce n’est la limite de son concept. Graphiquement, le jeu est dirons-nous classiquement Game Boy Color, c’est-à-dire pas franchement beau, mais lisible tout de même, ce qui est le principal (et puis ce n’est pas comme si la NES affichait beaucoup mieux). Les musiques digitalisées, qui d’habitude ont un certain charme, sont ici juste agaçantes et répétitives (oui oui, vous pouvez couper le son).
Le jeu est également propice aux high-scores, cela dit, ce côté du jeu est assez anecdotique. En effet, il est quand même peu probable (à moins d’être complètement accro au concept, auquel cas je vous recommande une thérapie) que vous ayez la motivation de recommencer plusieurs fois les niveaux juste pour améliorer les scores. Et il n’est pas dit que vous réussissiez à trouver d’autres personnes avec qui comparer vos scores. Bref, le compteur est plutôt là pour faire joli, ceci dit il a le mérite d’être là.
Et c’est justement sur ce point de vue que je vais finir. Car j’ai peut-être été un peu agressif envers ce jeu, ce qui n’est pas juste. Holy Magic Century sur GBC n’est pas mauvais. Il est juste le produit d’un gros manque d’originalité de la part des développeurs, qui n’ont pas cherché à améliorer un concept déjà existant. Mais que cela ne vous empêche pas de le tester, il est tout à fait possible de passer un bon moment dessus, entre deux parties d’un jeu plus sérieux, ou pendant un après-midi pluvieux.