Etant une série assez populaire au Japon, il est étonnant de savoir que les aventures de Guts et consort ont eu uniquement la possibilité d’avoir deux adaptations sur support vidéoludique réalisé par le même studio, là ou n’importe quel animé/manga un tant soit peu populaire se retrouvent inondés de jeux sur tout support (surtout portable) et de qualité très variable. Berserk, lui, a 2 jeux d’actions bien bourrins mettant en scène son univers très typé dark-fantasy et surtout Guts ‘The Black Swordsman’, connu pour son épée de 2 mètres qui a tranché moult démons, apôtres, trolls et plus encore pour notre plus grand bonheur. Le premier est sorti sur Dreamcast et est un jeu d’action avec une histoire totalement originale, tandis que le deuxième, sorti sur PS2, reprend l’histoire qui suit après l’arc ‘Tower of Conviction’, chose assez étonnante par le fait qu’il s’agissait à l’époque du dernier arc en date et qu’il marquait la transition de Berserk dans un univers plus light-fantasy, là où la plupart des adaptations se contentent de suivre le très acclamé et populaire arc ‘Golden Age’ qui relate la jeunesse de Guts et Griffith.
Titre : Berserk ~Millennium Falcon Arc, Record of the Holy Demon War~
Développeur : Yuke's
Genre : Action
S’il y a une chose à remarquer, c’est que Berserk PS2 est un jeu fait par des passionnés et cela se ressent partout. Le jeu est loin d’être dénué d’ambitions et prend même la peine de suivre le chemin mis en place par l’animé en réutilisant les doubleurs de la série et en se servant une fois encore du compositeur Susumu Hirasawa. La fidélité au manga est respectée, surtout représenté par son excellent générique qui est une lettre d’amour aux fans de l’oeuvre. L’histoire suit le manga du tome 22 au tome 27 qui équivaut au moment où l’univers s’offre un champ plus large de contes de fées, d’histoires fantastiques tout en gardant le côté glauque et tordu si chère à la série. Bien que le jeu conserve la fidélité du manga, il prend tout de même la peine d’ajouter une histoire annexe et originale, celle de Charles, un apôtre qui a le pouvoir de créer des illusions et de représenter les plus grandes craintes d’une personne, ce qui se cristallise par d’intéressantes apparitions pour le plus grand malheur de Guts.
Le joueur prend le contrôle de Guts et de son épée gigantesque contre des hordes d’ennemis qui viendront à son encontre. En pressant carré ainsi qu’une direction, Guts fera voleter son épée vers la direction choisie. Appuyez de manière répétée et Guts continuera à attaquer de cette manière dans n’importe quelle direction indéfiniment, ce qui vous permettra de vous défaire des ennemis qui rendent l’âme en un seul coup. En appuyant sur triangle, Guts chargera son attaque pour effectuer une attaque virevoltante afin de se défaire d’un paquet d’ennemis en une attaque. En maintenant R1+Carré, l’épéiste est capable d’effectuer des combos calibrés pour du face-à-face, cela devient très utile pour les combats contre les boss car R1 fait office de lock-on Son utilité est néanmoins très discutable en combat de masse car le lock est désactivé et Guts se retrouve uniquement à effectuer des attaques dans une direction précise. Rond permet de réaliser un dash vers une direction, jusqu’à trois à la suite, mais le temps de récupération est horriblement lent et fait de Guts une cible facile. Croix permet de bloquer une attaque mais permet bien plus que cela : si vous appuyez sur croix après avoir reçu une attaque, vous effectuerez un reversal où Guts répliquera avec un swing ; Appuyez juste avant une attaque et il se servira d’un contre dévastateur ; Après une attaque qui éjecte Guts, le bouton lui permet de se remettre sur pieds au lieu de tomber misérablement. Quand la marque du sacrifice apparait à l’écran, vous pouvez déclencher avec triangle une attaque spéciale afin d’occire un ennemi immédiatement et permet de remplir la jauge de berserk. En appuyant sur R2, vous entre en mode Berserk, qui augmente la vitesse et la puissance de Guts pendant un temps limité qui dépend de votre jauge.
Guts a aussi un inventaire à sa disposition tout comme dans le manga : L’Arm-cannon, le canon dans son bras droit qui est aussi l’arme la plus utile par sa puissance dévastatrice ; La bombe qui permet de faire de bons dégâts dans une petite zone ; l’arbalète dans le bras de Guts qui permet de balancer des flèches à l’horizontale et un couteau de lancer, qui lui n’est pas très utile mais se recharge plus rapidement que le reste. Ils ont tous un temps de récupération après utilisation et s’effectue avec l’aide de L1+Un bouton. Guts peut aussi faire appel à ses compagnons avec l’aide de L2+Un bouton : Le plus utile reste Puck qui est le seul moyen de récupérer de la vie, son utilisation est alors primordiale pour votre survie. Plus tard dans l’histoire, vous aurez Serpico qui permet de figer le temps, Isidoro qui fait exploser une zone autour de vous et Schierke qui boostera votre défense pendant un temps limité.
Le jeu possède aussi un système d’expérience : chaque ennemi vaincu vous donne une certaine somme mais l’expérience vient surtout du nombre d’ennemis que vous êtes capable de tuer à la suite sans interruption. Vous pourrez ensuite dépenser l’expérience dans divers améliorations comme augmenter la vitesse des attaques de Guts, sa défense, le cooldown de ses armes secondaires, vous pouvez aussi améliorer l’effet des sorts de vos compagnons comme le pourcentage de soin de Puck.
Le point le plus intéressant et jouissif de Berserk reste surtout dans ses nombreux combats de boss qui sont terriblement efficaces. Vous aurez à vous battre contre les différents ennemis emblématiques qui jonchent le voyage de Guts à travers le manga et bien plus encore. Ces combats sont particulièrement bien mis en scène et sont ceux qui se rapprochent le plus de la nervosité et le rythme qu’impose le manga. Le tout est surtout dû à son système de contres : Les boss ont généralement deux attaques spéciales, une ou ils émettent une aura rouge qui annonce une attaque qui, en appuyant sur croix au bon moment, vous offre la possibilité de contrer cette attaque et de reprendre l’avantage. Le deuxième est un aura bleu, qui annonce lui un contre de l’ennemi que vous pouvez aussi contrer. S’ensuit alors un florilège de contres, de contres de contres, de contres ratés sur un contre de l’ennemi et d’autres combinaisons alambiquées. Guts et l’ennemi se retrouvent alors dans une position ou ils se renvoient constamment la balle à travers un florilège d’attaques spéciales dynamiques et spectaculaires qui donnent un véritable entrain aux nombreuses joutes qui feront le sel de votre aventure.
Toutefois, bien que très loin d’être dénué d’ambitions, le jeu souffre de défauts qui rendent la progression suffisamment gênante pour entacher ce qui ressemblait à un très bon début. La faute à un game-design et level-design très mal mis en place dans l’ensemble. Le spawn infini d’ennemis vous force très vite à comprendre l’aspect très superficiel des combats et vous poussera très vite à abandonner votre soif de sang et à juste continuer votre progression en slalomant de gauche à droite les différents ennemis qui se retrouveront sur votre chemin, qui d’ailleurs, bien que fidèle au manga, se retrouve aussi à être bloqué par un certain manque de renouvellement : bonhommes de neige, cadavres, trolls vont représenter plus de 80% des ennemis que vous allez combattre dans votre aventure. Le level-design est aussi particulièrement fastidieux, car même de par sa linéarité, le jeu va vous forcer à faire des allers-retours sans cesse pour tout et n’importe quoi. Si vous voyez une zone avec 3 chemins, vous pouvez êtes surs que le jeu va vous forcer à prendre ces 3 chemins pour activer un mécanisme ou trouver un objet quelconque. Le jeu va même vous offrir des labyrinthes qui vous téléporteront à l’entrée de la zone si vous osez prendre le mauvais chemin. C’est assez triste de voir que l’intérêt et le travail accordé au plaisir de la progression n’est pas la même que celle que le studio a pu accorder aux combats. Vous en viendrez même à passer 45 minutes de votre temps dans une seule zone simplement parce que les allers-retours sont trop importants. Tout cela couplé aux ennemis qui vont vous faire un plaisir de bloquer votre chemin et Guts qui n’est pas connu pour être du genre à se déplacer très rapidement rend le tout très gênant et problématique manette en main. Il y a aussi le fait que vous allez passer la plupart de votre temps bloqué par des murs invisibles avec comme mission de détruire plus de 200 ennemis à la suite et vous allez devoir répéter cette corvée plus de dix fois au cours de l’aventure. On sent qu’il y avait une volonté de gonfler la durée de vie de façon artificielle et cela marche, le jeu se termine aux alentours de 10 heures, ce qui est assez correct pour un jeu du genre, mais le plaisir de jeu s’en est retrouvé terriblement entaché avec comme maigre consolation les combats de boss qui ont su captiver mon intérêt.
Berserk semble souffrir d’un trop-plein d’ambitions. Là où on ressent directement une véritable direction prise et assumé dans son gameplay efficace et fidèle, relève de l’amateurisme complet en ce qui concerne sa progression et son game-design. L’excellent côtoie la médiocrité et nous laisse pantois quant à penser ce que Berserk PS2 aurait pu devenir s’il avait pu conserver cette même qualité jusqu’à la toute fin. La bande-son elle-même déçoit progressivement, là où la musique du générique absolument géniale signée par Susumu Hirasawa flatte nos oreilles, nous nous retrouvons avec une OST réalisé par d’autres compositeurs qui se contentent de rester dans des musiques typées fantasy très classique et répétitives.
Il s’agit d’une déception, non pas dans le sens où le jeu est médiocre, mais dans le sens où on continue à jouer et à imaginer ce que le jeu aurait pu être, et à quel point le jeu était proche d’avoir le doigt sur ce qu’aurait pu être le jeu ultime sur la série Berserk. La faute est sans doute due au manque de moyens, ou à une ambition trop importante, ou peut-être même au fait que ce passage du manga n’était sans doute pas le plus pertinent à représenter en jeu-vidéo. Il n’empêche que Berserk a le mérite d’être un jeu qui a réussi à être le plus proche du manga et il est possible de trouver son bonheur si on prend la peine d’éplucher toutes les tares à sa surface pour trouver au fond un jeu réalisé par des passionnés, loin d’être parfait, mais qui fait sans conteste honneur à la série qu’il représente.
Titre : Berserk ~Millennium Falcon Arc, Record of the Holy Demon War~
Développeur : Yuke's
Genre : Action
S’il y a une chose à remarquer, c’est que Berserk PS2 est un jeu fait par des passionnés et cela se ressent partout. Le jeu est loin d’être dénué d’ambitions et prend même la peine de suivre le chemin mis en place par l’animé en réutilisant les doubleurs de la série et en se servant une fois encore du compositeur Susumu Hirasawa. La fidélité au manga est respectée, surtout représenté par son excellent générique qui est une lettre d’amour aux fans de l’oeuvre. L’histoire suit le manga du tome 22 au tome 27 qui équivaut au moment où l’univers s’offre un champ plus large de contes de fées, d’histoires fantastiques tout en gardant le côté glauque et tordu si chère à la série. Bien que le jeu conserve la fidélité du manga, il prend tout de même la peine d’ajouter une histoire annexe et originale, celle de Charles, un apôtre qui a le pouvoir de créer des illusions et de représenter les plus grandes craintes d’une personne, ce qui se cristallise par d’intéressantes apparitions pour le plus grand malheur de Guts.
Le joueur prend le contrôle de Guts et de son épée gigantesque contre des hordes d’ennemis qui viendront à son encontre. En pressant carré ainsi qu’une direction, Guts fera voleter son épée vers la direction choisie. Appuyez de manière répétée et Guts continuera à attaquer de cette manière dans n’importe quelle direction indéfiniment, ce qui vous permettra de vous défaire des ennemis qui rendent l’âme en un seul coup. En appuyant sur triangle, Guts chargera son attaque pour effectuer une attaque virevoltante afin de se défaire d’un paquet d’ennemis en une attaque. En maintenant R1+Carré, l’épéiste est capable d’effectuer des combos calibrés pour du face-à-face, cela devient très utile pour les combats contre les boss car R1 fait office de lock-on Son utilité est néanmoins très discutable en combat de masse car le lock est désactivé et Guts se retrouve uniquement à effectuer des attaques dans une direction précise. Rond permet de réaliser un dash vers une direction, jusqu’à trois à la suite, mais le temps de récupération est horriblement lent et fait de Guts une cible facile. Croix permet de bloquer une attaque mais permet bien plus que cela : si vous appuyez sur croix après avoir reçu une attaque, vous effectuerez un reversal où Guts répliquera avec un swing ; Appuyez juste avant une attaque et il se servira d’un contre dévastateur ; Après une attaque qui éjecte Guts, le bouton lui permet de se remettre sur pieds au lieu de tomber misérablement. Quand la marque du sacrifice apparait à l’écran, vous pouvez déclencher avec triangle une attaque spéciale afin d’occire un ennemi immédiatement et permet de remplir la jauge de berserk. En appuyant sur R2, vous entre en mode Berserk, qui augmente la vitesse et la puissance de Guts pendant un temps limité qui dépend de votre jauge.
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Guts a aussi un inventaire à sa disposition tout comme dans le manga : L’Arm-cannon, le canon dans son bras droit qui est aussi l’arme la plus utile par sa puissance dévastatrice ; La bombe qui permet de faire de bons dégâts dans une petite zone ; l’arbalète dans le bras de Guts qui permet de balancer des flèches à l’horizontale et un couteau de lancer, qui lui n’est pas très utile mais se recharge plus rapidement que le reste. Ils ont tous un temps de récupération après utilisation et s’effectue avec l’aide de L1+Un bouton. Guts peut aussi faire appel à ses compagnons avec l’aide de L2+Un bouton : Le plus utile reste Puck qui est le seul moyen de récupérer de la vie, son utilisation est alors primordiale pour votre survie. Plus tard dans l’histoire, vous aurez Serpico qui permet de figer le temps, Isidoro qui fait exploser une zone autour de vous et Schierke qui boostera votre défense pendant un temps limité.
Le jeu possède aussi un système d’expérience : chaque ennemi vaincu vous donne une certaine somme mais l’expérience vient surtout du nombre d’ennemis que vous êtes capable de tuer à la suite sans interruption. Vous pourrez ensuite dépenser l’expérience dans divers améliorations comme augmenter la vitesse des attaques de Guts, sa défense, le cooldown de ses armes secondaires, vous pouvez aussi améliorer l’effet des sorts de vos compagnons comme le pourcentage de soin de Puck.
Le point le plus intéressant et jouissif de Berserk reste surtout dans ses nombreux combats de boss qui sont terriblement efficaces. Vous aurez à vous battre contre les différents ennemis emblématiques qui jonchent le voyage de Guts à travers le manga et bien plus encore. Ces combats sont particulièrement bien mis en scène et sont ceux qui se rapprochent le plus de la nervosité et le rythme qu’impose le manga. Le tout est surtout dû à son système de contres : Les boss ont généralement deux attaques spéciales, une ou ils émettent une aura rouge qui annonce une attaque qui, en appuyant sur croix au bon moment, vous offre la possibilité de contrer cette attaque et de reprendre l’avantage. Le deuxième est un aura bleu, qui annonce lui un contre de l’ennemi que vous pouvez aussi contrer. S’ensuit alors un florilège de contres, de contres de contres, de contres ratés sur un contre de l’ennemi et d’autres combinaisons alambiquées. Guts et l’ennemi se retrouvent alors dans une position ou ils se renvoient constamment la balle à travers un florilège d’attaques spéciales dynamiques et spectaculaires qui donnent un véritable entrain aux nombreuses joutes qui feront le sel de votre aventure.
Toutefois, bien que très loin d’être dénué d’ambitions, le jeu souffre de défauts qui rendent la progression suffisamment gênante pour entacher ce qui ressemblait à un très bon début. La faute à un game-design et level-design très mal mis en place dans l’ensemble. Le spawn infini d’ennemis vous force très vite à comprendre l’aspect très superficiel des combats et vous poussera très vite à abandonner votre soif de sang et à juste continuer votre progression en slalomant de gauche à droite les différents ennemis qui se retrouveront sur votre chemin, qui d’ailleurs, bien que fidèle au manga, se retrouve aussi à être bloqué par un certain manque de renouvellement : bonhommes de neige, cadavres, trolls vont représenter plus de 80% des ennemis que vous allez combattre dans votre aventure. Le level-design est aussi particulièrement fastidieux, car même de par sa linéarité, le jeu va vous forcer à faire des allers-retours sans cesse pour tout et n’importe quoi. Si vous voyez une zone avec 3 chemins, vous pouvez êtes surs que le jeu va vous forcer à prendre ces 3 chemins pour activer un mécanisme ou trouver un objet quelconque. Le jeu va même vous offrir des labyrinthes qui vous téléporteront à l’entrée de la zone si vous osez prendre le mauvais chemin. C’est assez triste de voir que l’intérêt et le travail accordé au plaisir de la progression n’est pas la même que celle que le studio a pu accorder aux combats. Vous en viendrez même à passer 45 minutes de votre temps dans une seule zone simplement parce que les allers-retours sont trop importants. Tout cela couplé aux ennemis qui vont vous faire un plaisir de bloquer votre chemin et Guts qui n’est pas connu pour être du genre à se déplacer très rapidement rend le tout très gênant et problématique manette en main. Il y a aussi le fait que vous allez passer la plupart de votre temps bloqué par des murs invisibles avec comme mission de détruire plus de 200 ennemis à la suite et vous allez devoir répéter cette corvée plus de dix fois au cours de l’aventure. On sent qu’il y avait une volonté de gonfler la durée de vie de façon artificielle et cela marche, le jeu se termine aux alentours de 10 heures, ce qui est assez correct pour un jeu du genre, mais le plaisir de jeu s’en est retrouvé terriblement entaché avec comme maigre consolation les combats de boss qui ont su captiver mon intérêt.
Berserk semble souffrir d’un trop-plein d’ambitions. Là où on ressent directement une véritable direction prise et assumé dans son gameplay efficace et fidèle, relève de l’amateurisme complet en ce qui concerne sa progression et son game-design. L’excellent côtoie la médiocrité et nous laisse pantois quant à penser ce que Berserk PS2 aurait pu devenir s’il avait pu conserver cette même qualité jusqu’à la toute fin. La bande-son elle-même déçoit progressivement, là où la musique du générique absolument géniale signée par Susumu Hirasawa flatte nos oreilles, nous nous retrouvons avec une OST réalisé par d’autres compositeurs qui se contentent de rester dans des musiques typées fantasy très classique et répétitives.
Il s’agit d’une déception, non pas dans le sens où le jeu est médiocre, mais dans le sens où on continue à jouer et à imaginer ce que le jeu aurait pu être, et à quel point le jeu était proche d’avoir le doigt sur ce qu’aurait pu être le jeu ultime sur la série Berserk. La faute est sans doute due au manque de moyens, ou à une ambition trop importante, ou peut-être même au fait que ce passage du manga n’était sans doute pas le plus pertinent à représenter en jeu-vidéo. Il n’empêche que Berserk a le mérite d’être un jeu qui a réussi à être le plus proche du manga et il est possible de trouver son bonheur si on prend la peine d’éplucher toutes les tares à sa surface pour trouver au fond un jeu réalisé par des passionnés, loin d’être parfait, mais qui fait sans conteste honneur à la série qu’il représente.